Ecriture

Comment et pourquoi tenir un journal de sommeil ?

Depuis plus de 7 mois, je pratique le journaling au quotidien (si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à lire l’article « Journaling et gratitude ») et cela m’a beaucoup aidé à retrouver un sommeil plus paisible. Avant de me coucher, j’écris toutes les choses qui me tracassent et cela m’a permis de mieux comprendre comment je fonctionne et comment je gère (ou pas) mon anxiété et mon stress.

J’ai récemment découvert le journal de sommeil et je me suis dit que cela aurait pu m’être très utile à l’époque. Cela m’aurait fait gagner un temps précieux pour mieux comprendre l’origine de mes nuits agitées ou non. Du coup, je vous pose ça là en espérant que cela puisse vous servir.

1. Qu’est-ce qu’un journal de sommeil ?

C’est une méthode qui vous permet de suivre la qualité de votre sommeil et de comprendre ce qui l’influence au quotidien.
Pour cela, chaque soir, il faut répondre à une série de questions et chaque matin, à une autre. Au bout de quelques temps, vous pouvez voir un schéma se dessiner et qui va vous permettre de savoir ce que vous pouvez / devez modifier dans vos habitudes pour retrouver un sommeil paisible.
Cela permet de mieux se comprendre et d’anticiper les éventuelles nuits chaotiques.

2. Comment le remplir ?

a. Choisir les questions qui vous semblent les plus pertinentes

Parmi les questions ci-dessous, c’est à vous de voir si vous voulez répondre à tout ou si vous avez déjà une idée de ce qui vous correspond vraiment pour faire une sélection. Et si vous avez identifié une piste qui n’est pas dans la liste, ajoutez-la !

Les questions du soir

Elles s’articulent autour de 4 thèmes qui ont trait au déroulement de votre journée :

  • les émotions :
    • quelle est votre humeur moyenne pour la journée écoulée ?
    • est-ce que la journée a été stressante ?
  • l’alimentation :
    • est-ce que vous avez consommé de l’alcool ? Oui, non, en quelle quantité ?
    • est-ce que vous avez consommé de la caféine / de la théine / des excitants ? Oui, non, en quelle quantité ?
    • avez-vous fait un repas lourd ? Oui, non, à quelle heure ?
  • le mouvement : avez-vous fait du sport ou toute autre pratique physique aujourd’hui ? Oui, non, à quelle heure ?
  • les habitudes :
    • est-ce que vous avez fait une sieste dans la journée ? Oui, non, pendant combien de temps ?
    • qu’avez-vous fait juste avant de commencer à écrire dans le journal ? (lecture au lit, télévision, restaurant, sortie…)

Les questions du matin

Elles ont pour but d’évaluer la qualité de la nuit qui vient de s’écouler :

  • à quelle heure vous êtes-vous levé.e.s ? Avec ou sans réveil ?
  • Combien de temps avez-vous dormi ?
  • Avez-vous été réveillé.e.s dans la nuit ? Si oui, par quoi ? (insomnie, enfant…)
  • Comment vous sentez-vous au réveil ? Reposé.e.s, épuisé.e.s…

Si c’est trop compliqué de répondre à ces questions au saut du lit, vous pouvez les garder pour la fin de journée et les remplir avant les questions du soir.

b. Remplir des « graphiques » dans un bullet journal

Vous n’êtes pas très « écriture » ? Pas de souci, vous trouverez plein de modèles de « graphiques » et autres feuilles toutes prêtes en tapant « journal de sommeil » ou « sleep diary » sur Pinterest. Ce sont souvent des feuilles type « bullet journal » qu’il faut compléter brièvement ou simplement colorier.

3. Comment l’interpréter ?

Après une semaine, prenez le temps de relire vos notes, peut-être qu’un schéma s’y dessine déjà et que vous pouvez identifier des points clés qui favorisent ou non des nuits reposantes. Si vous ne voyez rien, continuez à remplir le journal et regardez à nouveau au bout d’une semaine.

Une fois que vous avez identifié les points qui vous posent problème et / ou ceux qui vous aident à mieux dormir, à vous de jouer ! Utilisez ces éléments pour modifier doucement mais sûrement vos habitudes de vie. Ne tentez pas de tout changer en un jour, les habitudes se modifient sur le long terme. Et n’oubliez pas que nous avons toujours le droit à des écarts, l’important c’est de les identifier et de savoir à quoi cela nous expose. Pas de culpabilité !

Alors, ça vous tente ? Qui tient déjà ce type de journal ? Une expérience à partager, des remarques ? Les commentaires vous sont ouverts.


Photo by Gabrielle Henderson on Unsplash

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