Philosophie

Yama #3 – ASTEYA = ne pas voler

Note 1 : Avant de lire cet article, assurez-vous de savoir ce que sont les Yamas et Niyamas. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez consulter l’article : Les 8 branches du yoga. Il est également préférable d’avoir lu les articles sur les 2 yamas précédents. Si vous ne les avez pas lus, ils sont là : Yama #1 – AHIMSA = ne pas être violent·e et Yama #2 – SATYA = être honnête (dire la vérité).

Note 2 : Asteya est le thème des cours de yoga de l’abonnement (Knit &) Yoga illimité pour le mois de décembre. Pour en savoir plus sur l’abonnement, vous pouvez cliquer sur le lien suivant : Abonnement (Knit &) Yoga illimité.

Cette ligne de conduite fait référence à notre tendance à chercher la satisfaction à l’extérieur de nous-même. Cela peut nous conduire à voler (consciemment ou non) ce qui ne nous revient pas : à la Terre, aux autres ou à nous-mêmes.
Asteya (ne pas voler) nous invite donc à vivre avec intégrité et réciprocité.

Ne pas voler à la Terre

Nous oublions trop souvent que nous sommes des visiteur·se·s temporaires sur Terre et, en tant que tel·le·s, nous devons nous comporter comme des invité·e·s respectueux·ses.
Cela ne nous viendrait pas à l’idée, après un dîner chez des ami·e·s, de jeter les restes du repas par terre et de repartir avec un tableau juste parce qu’il nous plaisait. Nous devons donc faire pareil avec la Terre qui nous accueille.
Les études montrent que nous surexploitons la planète et en continuant à agir de la sorte, entre le réchauffement climatique et l’appauvrissement des sols, nous volons le futur des générations suivantes.

Ne pas voler aux autres

Regarder vers l’extérieur peut nous amener à nous comparer aux autres et à dépenser notre énergie dans leurs vies d’une façon malsaine.
En observant les autres parce que nous sommes insatisfait·e·s de nous-mêmes peut nous conduire à nous sentir inférieur·e·s et jaloux·ses ou, au contraire, supérieur·e·s et arrogant·e·s.
Ainsi lorsque quelqu’un·e nous raconte une histoire et que nous enchérissons pour partager une histoire similaire que nous jugeons plus excitante, plus triste, plus… nous volons à cette personne son moment. Nous parlons de nous au lieu de parler d’elle.
Il faut donc faire attention à mettre les autres en lumière, à les élever pour qu’iels se sentent plus soutenu·e·s et plus léger·ère·s.

Ne pas nous voler nous-même

En plus de voler aux autres et à la Terre, nous nous volons à nous-mêmes. En étant critiques de façon négative, en nous auto-sabotant, en nous mettant des barrières (réelles ou imaginaires), en vivant dans le passé ou dans le futur, nous nous volons la possibilité de nous épanouir dans le présent au maximum de notre potentiel.

Cultiver asteya au quotidien

Asteya nous invite donc à vivre en conscience de notre façon d’agir au quotidien vis-à-vis des autres, de la Terre et de nous-mêmes, à prêter attention à nos faits et gestes afin de respecter ce qui nous entoure.

Des pistes de réflexion :

  • vis-à-vis de la Terre : quels gestes puis-je ajouter / enlever de mon quotidien pour mieux respecter la Terre ? manger moins de viande ? acheter les choses de seconde main ?
  • vis-à-vis des autres : puis-je être plus dans l’écoute lorsque les autres me parlent ?
  • vis-à-vis de soi-même : que puis-je faire au quotidien pour être plus dans l’instant présent ? quel compliment puis-je me faire pour me critiquer de manière positive ?

J’espère que cet article vous a plus et si vous avez d’autres pistes de réflexion pour cultiver asteya au quotidien, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

Photo de Conscious Design sur Unsplash

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *