Interviews

Anne-Michèle, future prof de yoga vinyasa

Qui es-tu en quelques mots ?
Je m’appelle Anne-Michèle, j’ai 27 ans et je travaille dans l’informatique. Quand je ne suis pas derrière un ordinateur je vais à la salle de sport ou dans un studio de yoga, je tricote, je couds, je lis et je prends ma nourriture en photo !

Quand, comment et pourquoi t’es-tu retrouvée sur un tapis de yoga pour la première fois ? 
On est en janvier 2015, je marche dans la rue et je passe devant un studio de yoga dans le 9ème à Paris. Je note l’adresse dans un coin de ma tête (c’est-à-dire sur mon téléphone) en me disant « Pourquoi pas ? ».
Quelques jours plus tard je vis une rupture amoureuse et pour aller de l’avant je me mets en mode « C’est l’occasion de découvrir de nouvelles choses, de sortir de sa zone de confort, deviens encore meilleure etc. Tiens va tester le yoga pour te changer les idées ! »
Et c’est comme ça que j’ai débarqué pour mon premier cours dans le studio que j’avais repéré !

Pourquoi pratiques-tu le yoga ?
Le yoga m’apporte un shot de gratitude énorme. Quand je pratique je suis patiente, bienveillante, attentionnée, humble et sans jugement envers moi-même. Je crois que le yoga exacerbe mes bons côtés et j’essaie d’emporter avec moi beaucoup de ses bienfaits en dehors de mon tapis. C’est aussi un des rares moments (sûrement le seul) de ma journée où je ne pense qu’à une chose : respirer. Et cela me fait du bien !

Tu t’es récemment inscrite à une formation de yoga sur Paris, peux-tu nous en dire plus ? Notamment, comment as-tu choisi ta formation ? Quel a été l’élément déclencheur ? Veux-tu devenir prof de yoga à plein temps ?
(petit aparté : tu as d’ailleurs été la toute première personne au courant :)) En effet cet été je me suis décidée et suis inscrite pour une formation qui débute mi-septembre. Pour choisir ma formation j’avais quelques critères, je souhaitais une formation à Paris, qui me permette de travailler à temps plein, en français et avec des enseignants avec qui je pratiquais. J’ai vu pas mal de formations en anglais et bien que je n’ai aucun problème avec cette langue je ne voulais pas me rajouter une difficulté supplémentaire lors de mon apprentissage alors j’ai attendu d’en trouver une en français. Finalement cela s’est fait quand l’occasion s’est présentée, sans trop réfléchir.
Je me suis inscrite dans le but d’apprendre, d’enrichir et d’approfondir de redécouvrir ma pratique (sur et en dehors du tapis). Quand j’aime quelque chose je ressens l’envie de lire, d’échanger, de creuser le sujet et je me suis dis que la formation me permettrait tout ça. Je ne le fais pas dans le but d’enseigner, en tout cas ce n’était pas mon objectif quand je me suis inscrite. J’aurai les clés pour le faire et j’en ressentirai peut-être l’envie je vais me laisser porter et voir où cela me mène. Je ne prévois donc pas du tout de devenir prof à temps plein, je vais profiter de ma lune de miel avec le yoga et pratiquer pour moi sans obligations. Comme dit ma maman « Ma chérie il ne faut pas confondre vitesse et précipitation ! ». Peut-être que dans quelques années je cheminerai vers ce métier mais je n’en ressens pas l’envie actuellement.

Si tu avais un conseil à donner à quelqu’un qui voudrait se mettre au yoga ? 
Si la personne est décidée et veut tester, je lui conseillerai de se rendre en studio pour le premier cours (les vidéos c’est bien mais c’est mieux de les suivre quand on connait déjà les postures et comment se positionner), cela permet aussi de se renseigner sur les types de yoga pour vivre une première expérience satisfaisante. Et surtout en yoga ne pas s’attacher à la finalité d’une posture mais plutôt féliciter et chérir son corps pour tout ce qu’il a fait, ce qu’il fera encore et même pour ce qu’il ne fera pas.

Que penses-tu de l’image du yoga renvoyée par les réseaux sociaux (filles minces et ultra flexibles, garçons musclés toujours la tête en bas…) ?
J’ai un avis partagé là-dessus. D’un côté je n’ai pas envie de juger, chacun s’approprie le yoga et il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons/raisons de pratiquer. Cela permet aussi de briser les stéréotypes tels que « Le yoga c’est un truc mou où on est assis à rien faire » (même si ça crée d’autres stéréotypes mais passons). D’un autre côté cet aspect business d’une idée de la perfection me rend triste et sonne faux, on sent l’obligation de vendre du rêve, tous les jours, de faire des postures de ouf au milieu de paysages paradisiaques. C’est à chacun de nous de faire la part des choses, de trouver ce qui nous inspire et de délaisser ce qui ne nous correspond pas.

Un mot à ajouter ?
Bisous !

Retrouvez Anne-Michèle sur :
– son blog : wwwcardioetartichauts.com
– Instagram : @cardioetartichauts

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